La Grèce vote ce dimanche. Le candidat Syriza est donné (1) tous les sondages. Son ascension a été fulgurante. Plus original que le collage d’affiches, Syriza a choisi à Ilion, banlieue sud et populaire d’Athènes, de faire (2) en cortège. A la nuit (3), des voitures et des motos sillonnent la ville avec klaxons, mégaphones et drapeaux rouges du parti. ? Il se passe quelque chose (4). Regardez les voitures que l’on croise, elles klaxonnent avec nous. C’est la victoire qui vient, c’est un espoir (5) ?, commente Nadia, infirmière d’une trentaine d’années, au ch?mage comme plus d’un quart des Grecs. Nadia conduit l’une des voitures de ce cortège. La jeune femme (6) une bonne (7) de son temps depuis deux semaines à faire la promotion de Syriza partout (8) elle va. Et elle ajoute : ? Vous verrez, cet enthousiasme ira (9) la Grèce demain. Merkel va devoir entendre ?a. Mais n’allez pas croire que l’on veut pour autant sortir de l’euro. C’est ce que nos adversaires veulent faire croire mais c’est (10) ! Moi, je dis : ‘Vive l’euro, l’euro, l’euro !’ ?